Les indications
Aujourd’hui, chez l’homme, la cryopréservation des spermatozoïdes est une application courante. Cette intervention médicale peut être réalisée dès la puberté dans deux cas : le cas d’un don de sperme (cas 1) et dans le cas de l’auto-conservation (cas 2).
La démarche
Dans le premier cas, on a deux configurations possibles : soit il s’agit d’un don de sperme dit « altruiste », soit il s’agit d’un don de sperme en tant que conjoint. En fonction de la législation, le don de sperme est un acte gratuit ou rémunéré.
Dans le second cas, l’auto-conservation offre la possibilité de congeler ses spermatozoïdes en vue d’une utilisation ultérieure en PMA. En France, l’auto-conservation des spermatozoïdes peut se dérouler à compter du 29è jusqu’au 45è anniversaire pour une utilisation jusqu’au 60è anniversaire.
Les étapes pour le don et l’auto-conservation de spermatozoïdes peuvent comprendre :
- Le rendez-vous d’information et de consentement ;
- Les examens médicaux ;
- La rencontre avec un psychologue ;
- Un premier recueil de sperme pour évaluer sa qualité ;
- Plusieurs recueils de spermatozoïdes pour réaliser le don ;
- La cryopréservation des spermatozoïdes.
Les risques
Il n’a pas été répertorié de risques à proprement parler dans le processus médical de don ou d’auto-conservation de spermatozoïdes. Cela dit, dans le cas du double don de gamètes (embryon formé à partir d’un don de spermatozoïdes et d’un don d’ovocytes), il a été relevé des complications obstétriques avec un risque accru de prééclampsie, accouchement prématuré et d’accouchements par césarienne (1).